Après avoir visité la capitale grecque pendant le week-end, notre Odyssée a continué direction la plus grande île du pays : la Crète. Cette destination évoque les oliviers, les plages avec une eau translucide, les ruines témoignant d’une civilisation passée, c’est tout ce que l’on as pu voir au cours de ce voyage.
Pour bien commencer la semaine, nous avons pris un vol depuis Athènes vers Héraklion. Après avoir étudier les deux options qui s’offraient à nous (l’avion ou le ferry), c’est la voie aérienne qui remporter la partie. 1H d’avion VS 9h00 de ferry pour un prix similaire.
Arrivées vers 10h00 à l’aéroport d’Héraklion, nous avons récupéré notre voiture de location assez rapidement. Certaines agences ont un comptoir dans l’avion mais il suffit de traverser la rue pour se retrouver face à une multitude d’agences de location de voiture (ce qui donne un avant goût du développement du tourisme sur l’île). Les bureaux sont parfois plus loin et il est nécessaire de prendre une navette pour aller récupérer sa voiture, ce qui fût le cas pour nous.
Jour 1 : La Canée/Chania
Séjournant à quelques kilomètres de Chania, nous avons directement pris la route pour rejoindre notre logement. Côté conduite, une fois sorti de la ville c’est plus tranquille. Nous avons pu remarqué une particularité dans la conduite des Crétois : la bande d’arrêt d’urgence ne sert pas uniquement à s’arrêter en cas de panne mais rajoute une voie de circulation à part entière permettant aux véhicules plus lents de se mettre sur le côté pour se laisser doubler par les plus pressés.
Une fois les valises posées, nous nous sommes dirigées vers Chania pour visiter la ville, autrefois capitale de la Grèce. Après avoir longé la mer , nous avons pu découvrir le port avec ses bâtiments colorés, ses restaurants et sa promenade menant au phare. L’architecture du centre-ville témoigne des différentes occupations qu’a connu la cité. La balade est jolie mais attention la chaleur peut être étouffante, en fin d’après-midi cela doit être plus agréable. Pour trouver de quoi se restaurer sans tomber dans des pièges à touristes, il faut quitter le bord de mer et s’enfoncer un peu plus dans les rues colorées de la vieille ville.
Notre logement étant situé en dehors de la ville, nous avons pu finir la journée tranquillement à la plage.
Jour 2 : Calanques et monastère
Pour notre deuxième jour dans la région, notre première destination de la journée étant la calanque de Seitan Limania. La route pour y arriver est étroite et sinueuse, attention aux cailloux qui se sont détachés de la montagne. Une fois arrivées au parking, nous avons été accueillies par les habitantes locales : des chèvres en liberté. Pour se rendre à la plage, un sentier est balisé mais attention cela s’apparente plus à de la via-ferrata qu’à de la randonnée. Baskets obligatoires. Si vous êtes sujet au vertige comme moi, respirez un bon coup, prenez votre temps, assurez vos appuis, vos efforts seront récompensés à l’arrivée en bas de la falaise.
Prochain arrêt, le monastère orthodoxe d’ Agia Triada (Holy trinity) situé à quelques kilomètres de l’aéroport de Chania. Comme pour tout lieu religieux, il est demandé d’adopter une tenue modeste : bras et jambes couvertes. Si besoin, à l’entrée vous pouvez emprunter des châles. Le prix de la visite est fixée à 3 euros et il faut une petite heure. Le lieu regorge de reliques liées au christianisme mais c’est surtout ses bâtiments et jardins qui sont à ne pas manquer.
Pour finir la journée, nous avons pris la direction de la plage de Balos sans avoir connaissance de plusieurs choses importantes :
- à environ 7km de l’arrivée, la route se transforme en chemin voire piste
- le parking ferme à 20h00
- l’accès à la plage n’est plus autorisé à partir de 19h00 et se fait par une randonnée avec un petit dénivelé
Arrivées tard, nous n’avons pas pu descendre au lagon mais avons pu observer le coucher du soleil entourées de nos nouvelles amies, les chèvres.
Jour 3: direction le sud
Notre dernière grande étape de ce mini road-trip était la plage d’Elafonissi, au sud de l’île. Connue pour son sable rose et son eau translucide, nous nous attendions à beaucoup de visiteurs. Afin d’éviter la foule, nous avions décidé de prendre un hébergement sur place. Arrivées trop tôt pour accéder à notre logement et à la recherche d’une plage pour se rafraichir, nous avons découvert la White Lake Beach.
Petit lagon protégé de la mer par des rochers, c’est un endroit parfait pour se reposer avec des parasols et transats mis à disposition gratuitement. Après le dîner, nous y sommes retournées pour voir le coucher du soleil.
Jour 4 : la plage de sable rose
Le lendemain, nous avons comme prévu pris la direction d’Elafonissi vers 9h00. Quand nous sommes arrivées sur les parkings payants (5€/jour mais à notre arrivée les personnes gérant l’accès n’étaient pas là et nous nous sommes garées gratuitement), il y avait seulement une vingtaine de voitures devant nous. Pour accéder à la plage, il faut marcher quelques minutes. Nous avons tout de suite senti l’aspect très touristique du lieu : la plage est entourée de restaurants de plage avec des dizaines de transats à louer. De manière générale, l’endroit est joli mais comme nous nous y attendions il y a peu de sable rose. L’eau est par contre vraiment transparente et chaude.
Vers 10h30, nous avons plié bagage car de plus en plus de monde arrivait et nous avions de la route jusqu’à notre prochain logement au nord de l’île.
En reprenant la voiture, nous avons été choquées par le flux de véhicules se dirigeant vers Elafonissi, ce qui nous a conforté dans notre choix de ne pas être resté plus sur place. Sur la route, nous avons pu nous arrêter au dessus des gorges Samaria, paysage complétement différent de ce que nous avions pu voir jusqu’à présent.
Jour 5: plongeon dans l’Antiquité
Pour notre dernier jour sur place, nous avons doucement pris la route d’ Héraklion pour visiter le temple de Knossos en périphérie de la ville. Pour la visite, il faut bien prévoir de quoi se protéger du soleil car l’ombre reste plutôt rare et prisée. Témoin de l’histoire antique de la Crète, le temple est un incontournable à voir si vous aimez l’Histoire. La visite est rapide, parfait pour un dernier stop avant de prendre votre vol.
J’ai personnellement été étonnée de l’Ouest de la Crête, je n’avais pas en tête l’image de cette côte bétonnée, dessinée par la succession de ressorts-restaurants-magasins de plage standardisés. Tout ce tourisme de masse à l’opposé de ce que je recherche en voyage. Nous avons pu échappé un peu à la foule en choisissant des logements un peu en retrait de la côte.
Dernier constat : s’il vous arrive de crever comme cela nous est arrivé, n’attendez pas de l’aide de la part du loueur, notamment Monza, ni même de l’assurance : à vous de trouver un garage et le moyen d’y parvenir.
A part ces deux points, notre séjour s’est bien passé, les Crétois sont chaleureux et accueillants, la nourriture est à la hauteur de sa réputation. Cette destination reste relativement abordable et facilement accessible depuis la France. Pour visiter l’ensemble de l’île, deux semaines minimum sont à prévoir, d’autant plus qu’il peut avoir plusieurs heures de route entre deux stops.
Bon voyage !
No responses yet