Si vous êtes à la recherche d’idées de voyage pour cet été, voici quelques idées de destinations pour partir à la découverte d’une partie de l’Europe centrale.
Un week-end à Venise et ses îles
Après environ 8h00 de route depuis la France, nous sommes arrivés à Mestre, ville la plus proche de Venise. Nous séjournons à Hôtel Delle Rose, parfait point de départ pour aller visiter Venise, car situé à 300 mètres du tram. Notre chambre est climatisée, ce qui se révèlera très agréable car nous sommes fin juillet, il fait très chaud et humide dans la lagune.
Ayant seulement un jour complet sur place, nous sommes allés découvrir la ville aux canaux dès le soir de notre arrivée. Nous serons rattrapés par le temps orageux et finirons trempés. Cette première visite nous a permis de mieux repérer les lieux que nous avions prévu de voir le lendemain.
Afin de profiter au maximum de notre journée, nous prenons le tram tôt pour arriver à la Piazza Roma avant l’afflux de touristes. Nous décidons de prendre un ticket journée pour le vaporetto nous permettant de nous déplacer plus facilement et rapidement dans les canaux.
Premier stop, l’île de Murano. Nous arrivons vers 10h00, ce qui nous permet de déambuler dans les ruelles et les canaux tranquillement. Nous n’avons pas fait la visite de la verrerie par manque de temps mais c’est une activité à faire si vous ne l’avez jamais fait.
Vers midi, nous prenons la direction de Burano, île célèbre pour ses maisons colorées. Il y a tout de suite plus de monde, car ces maisonnettes sont bien connues des réseaux sociaux.
Pour retrouver un peu plus de calme, il suffit de s’éloigner des canaux principaux. La chaleur commence à se faire ressentir, nous choisissons le restaurant Ristorante Da Forner pour faire une pause. Un peu à l’écart, il y a peu de tables mais la nourriture était très bonne pour un prix raisonnable.
Après être rentrés à l’hôtel pour nous reposer un peu, visiter sous 40 degrés ça fatigue, nous repartons pour Venise. Toujours avec le système de vaporetto, nous arrivons directement vers les monuments iconiques de la cité. Nous passons devant le Palais des Doges, nous nous promenons sur la place Saint Marc et remontons tout doucement à pied vers la Piazza Roma pour profiter des ruelles plus ou moins bondées. Je vous conseille de réserver votre restaurant, surtout le week-end, car Venise comme toute ville touristique regorge d’établissements mais de plus ou moins bonne qualité.
A la (re)découverte de la Croatie Split et ses îles
Connaissant déjà la Croatie suite à un séjour d’une semaine en 2019, nous avions été enchantés par le pays et souhaitions y retourner pour quelques jours au bord de la mer. Nous avions comme 3 ans auparavant décidé de nous baser vers Split, plus exactement à Kastela Gomilica. Il y a plusieurs villages nommés Kastela, ils sont tous alignés et à environ 10-15 min de voiture de Split. La ligne de bus reliant l’aéroport à la ville passe dans ces villages. Nous avions trouvé par Booking un studio à 100 mètres d’une plage, parfait pour notre programme.
Sur la route entre l’Italie et Split, nous avons fait une pause dans la ville de Zadar pour voir son célèbre orgue marin. L’air qui s’ engouffre dans les conduits produit un son assez incroyable.
Comme nous avions déjà visité les sites célèbres de la Croatie, ce séjour avait pour but de se reposer et profiter de la plage.
Pour la Croatie, je ferais un article plus complet mais Split est une base parfaite pour visiter les îles aux alentours.
Comme nous avions notre propre voiture cette fois ci, nous avons pris le ferry pour nous rendre sur l’île de Bol et aller jusqu’à Zlanit Rat, connue pour ses eaux turquoises et sa forme de string. Elle est très populaire et le parking est géré par des locaux. Attention de bien penser à prévoir de la monnaie, les cartes bleues ne sont pas acceptées. N’ayant pas accès de kuna, nous avons pu payer en euros (l’équivalent de 5 euros, ce qui nous a fait moins cher que si nous avions dû payer en kuna). C’est une plage très prisée et familiale donc il vaut mieux arriver tôt pour trouver un emplacement. Attention les plages en Croatie sont en cailloux donc il faut prévoir des chaussures d’eau.
Après avoir passé l’après-midi à profiter de l’eau translucide, nous rejoignons le village d’où part le ferry. Etant déjà venus sur l’île en 2019, nous souhaitions retrouver le restaurant Palute où nous avions si bien mangé. L’attente était plus longue qu’à l’époque mais la qualité de la nourriture n’a pas changé.
Nous avions pris les billets de ferry dans l’agence à Split, pensant avoir pris l’aller et le retour, mais ce n’est qu’en voulant embarquer dans le dernier ferry de la soirée que les agents nous ont fait comprendre que nous n’avions que l’aller. Après un petit sprint vers l’agence de l’île encore ouverte, nous avons pu rentrer à la maison.
A quelques minutes de Split se trouve la ville de Trogir. C’est une cité fortifiée, où sont présents de nombreux yachts tous plus imposants les uns que les autres. La ville est mignonne mais petite, un après-midi suffit pour visiter les ruelles pavées. En août, c’était bondé et la chaleur était accablante.
Pour sortir le soir, Split est idéal. Contrairement à Trogir, la ville est très animée, notamment sa Riviera, promenade principale longeant le port. Ville très festive, il y a bon nombre de restaurants et de bars.
Petit détour par la Bosnie
Au cours de ce voyage, nous avions prévu de traverser la frontière croate pour nous rendre en Bosnie Herzégovine. De Split, il faut compter environ 2h30 de route, principalement de l’autoroute. Attention, la plupart des forfaits téléphoniques n’incluent pas la Bosnie et le prix du giga explose.
Nous dormions sur Mostar, mais notre première destination était Blatgaj connue pour son monastère. C’est un lieu de confession musulmane, si vous souhaitez visiter le bâtiment il faut se couvrir et retirer ses chaussures. Situé dans une vallée au plus près d’une rivière très bleue, cela donne une jolie composition.
La chaleur étant particulièrement prononcée ce jour-là, nous avons repris la voiture direction Mostar. Nous avions loué un appartement près du centre-ville avec climatisation et balcon pour seulement 25€ la nuit. Le niveau de vie en Bosnie est vraiment très bas comparé à la France.
C’est en arrivant dans la ville que nous nous sommes rendu compte que les stigmates de la guerre des Balkans étaient encore bien présents : bâtiments criblés de balles, périmètre de sécurité, beaucoup de choses détruites mais non reconstruites. C’est une expérience particulière notamment avec le contexte international actuel.
C’est au coucher du soleil que nous sommes allés visiter le centre-ville de Mostar. Comme la plupart des villes visitées jusqu’ici, le centre historique de Mostar est constitué de ruelles pavées. Imprégnée de son héritage ottoman, nous étions transportés en Turquie. Pour pousser l’impression jusqu’au bout, nous avons mangé au restaurant Tima-Irma proposant des spécialités turques situé juste après le Stari Most. Ce pont est emblématique de la ville, il a été construit au Moyen-Age, détruit pendant la guerre puis reconstruit.
Après avoir fait quelques achats, nous sommes directement remontés à l’appartement ayant de la route le lendemain.
Pour ce dernier jour en Bosnie, nous nous avions dans l’idée de visiter le parc de la Chute Kravica. Nous sommes arrivés autour de 11h00 et la queue pour acheter les entrées était déjà très grande, donc bien arriver tôt. Après plusieurs dizaines de minutes d’attente, nous avons pu pénétrer dans le parc et nous diriger vers les cascades. C’est un lieu très populaire, il nous a fallu faire plusieurs tours avant de pouvoir poser nos serviettes.
Il y a plusieurs snacks autour des zones de baignade mais la plupart ne prennent pas la carte bleue. La Bosnie étant hors zone euro, il faut bien prévoir des Marks convertibles de Bosnie-Herzégovine (1 euro = 2 marks). Pour vous donner une idée, pour 5 euros nous avons eu un énorme sandwich et un énorme burger. Cette monnaie n’est pas reprise par les banques françaises, il faut bien tout dépenser avant de quitter le pays. Pour passer la frontière, il faut avoir un passeport. Nous n’avons pas eu de tampon sur nos passeports mais les douaniers nous ont posé plusieurs questions sur la raison de notre venue.
Après cette escapade en Bosnie et en Croatie, notre prochaine étape était la Slovénie.
Un aperçu de la Slovénie
Pour nous rendre à Ljubljana, il faut traverser des dizaines de kilomètres de forêt et de petits villages avec leurs églises colorées. Notre logement était une auberge perchée dans les montagnes au nord de la capitale slovène : Gostilna Pension Blegos. Déconnexion assurée.
Comme nous n’avions que deux jours pour optimiser nos visites, nous sommes ressortis découvrir Ljubljana. Il est facile de naviguer dans la ville, qui n’est pas plus grande qu’une ville française de taille moyenne. Les bâtiments sont chargés d’histoire et très photogéniques. Pour ce dimanche soir, le centre-ville était assez animé.
Nous nous étions déjà rendu compte que le niveau de vie en Slovénie était bas : quand l’essence était à plus de 2,10 euros le litre en France, il était d’environ 1.60 euros à la pompe slovène. Pour manger à deux au Mcdo, nous en avons eu pour une quinzaine d’euros contre presque trente euros en France. Nous passerons la soirée à nous balader dans la ville.
Avant de repartir plus au nord du pays, nous avons profité du copieux petit déjeuner inclus dans la pension. Nous devions rejoindre l’Italie et pour se faire l’itinéraire le plus courte passe par l’Autriche !
Premier arrêt, l’incontournable Lac de Bled. Comme nous avions plusieurs heures de route jusqu’en Italie, la visite fût express mais c’est un endroit parfait pour un week-end. Nous avons pu faire une partie du tour du lac en moins d’une heure, le temps de faire quelques photos et admirer le paysage nous étions repartis.
A quelques kilomètres de la frontière austro-slovène, nous avions repéré un autre spot à visiter : la Réserve naturelle de Zelenci. C’était parfait pour faire une pause rapide sur la route car il suffit de quelques minutes de marche pour atteindre la réserve depuis le parking,
A l’assaut des Dolomites
Voulant visiter cette partie de l’Italie depuis des années, nous avons enfin atteint notre destination finale de ce road trip.
Comme c’est une région montagneuse, les temps de trajets sont rallongés, d’autant plus qu’au mois d’août les routes sont très fréquentées. Nous avions décidé de ne prendre qu’un hébergement pour tout le séjour, mais si c’était à refaire nous en prendrions plusieurs voire voyager en van pour être au plus prêt des lieux à visiter, ce qui nous aurait évité un lever à 4h00 du matin. Nous séjournions à l’hôtel Lengsteinerhof, où nous avions un appartement, ce qui a permis d’économiser sur les restaurants. En effet, que ce soit pour l’hébergement ou la nourriture, les Dolomites sont assez chères. Cela est probablement dû à la proximité avec l’Allemagne et l’Autriche, d’ailleurs les langues principales sont l’italien et l’allemand.
Concernant notre programme, avec seulement 4 jours sur place, nous avions prévu les grands classiques :
- Lago di Carezza
- Lago di Braies ou Pragser See
- Alpes di Siusi (attention il faut passer avant 9h00 ou après 17h00)
- Bolzano
- Santa Maddalena
- Tre Cime di Lavaredo où nous n’avons pas pu monté car à 9h tout était plein
- Passo Giau
- Cinque Torri
- Eglise de San Valentino
Pour voir les beaux paysages qu’offrent les Dolomites, il suffit de prendre sa voiture (ou son vélo pour les plus courageux) et de rouler. Parfois ça bouchonne, parfois vous êtes seuls au monde sur plusieurs kilomètres. Avec ses airs de Colombie britannique/Alberta, cette destination est parfaite pour avoir un semblant de Canada sans prendre l’avion.
Le mot de la fin
Avec seulement deux semaines de congés, le rythme de ce road-trip a été intense malgré une semaine passée sur les plages croates. Si toutes les destinations citées sont une première pour vous, rajouter une semaine de plus permettrait d’alléger le programme et découvrir pleinement les spots. Nous avons pu cependant découvrir et redécouvrir les beautés de l’Europe dont notamment la Slovénie, pays dans lequel nous reviendrons certainement. Nous repartirons également dans les Dolomites mais à une autre période de l’année, car l’afflux touristique était vraiment trop important pour en profiter réellement.
A bientôt pour de nouvelles découvertes !
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